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L’Ecolabel Européen

Environnement et écologie
  • 11 février 2009

Grâce à la certification Ecolabel Européen, Novoceram garantit à ses clients qu’ils achètent un produit qui respecte, durant l’intégralité de son cycle de vie, des critères permettant de limiter l’impact du process de fabrication sur l’environnement qui sont contrôlés par des organismes indépendants de l’Union Européenne.

Qu’est ce que l’Ecolabel Européen?

L’Ecolabel Européen, établi en 1992, est une marque européenne de qualité écologique attribuée aux produits dont la totalité du cycle de vie a un impact environnemental très faible : de l’extraction des matières premières, en passant par les différents étapes du processus de fabrication, de distribution et d’utilisation, jusqu’à la destruction.

L’Ecolabel Européen

Tous les produits qui ont obtenu cette certification portent son symbole : une petite fleur bleue et verte. Les tests sont basés sur des études scientifiques mesurant l’impact du produit sur l’environnement à chaque étape de son cycle de vie.

Le démarche de certification Ecolabel de Novoceram

La certification s’est faite en plusieurs étapes. Elle a débuté en 2005 par la recherche de nouvelles matières premières, plus propres, la préparation des documents techniques de mesure, par un travail pointu en recherche et développement sur les produits, le changement de certaines habitudes en production.

Les 7 premières séries ont été certifiées fin 2006 : Sirène, Fossil, Chamade, Voyage, Noname, Valvert, Espace, puis 1 autre fin 2007: Coliseum. La certification a été étendue à l’ensemble de la gamme en février 2009.

Les critères de l’Ecolabel Européen

Les produits sont contrôlés par des organismes indépendants qui ont vérifié leur conformité d’une part à de rigoureux critères environnementaux, d’autre part  à des critères de performance. Tous les aspects suivants sont controlés en continu ou de manière récurrente :

  • Extraction et sélection des matières premières. Un document technique complet et une étude d’impact ont été demandés à tous les fournisseurs de matières premières de la masse. Ceux qui ne répondaient pas aux exigences des directives européennes ont été peu à peu supprimés. En parallèle, certains composants des émaux ont été substitués de façon à ne garder que des matières premières  » propres « , c’est à dire sans plomb, sans cadmium, sans antimoine.
  • Pollution atmosphérique et hydrique. Plusieurs dépoussiéreurs ont été installés et récemment un système de contrôle en continu du niveau de poussières a été mis en place. La pollution au fluor, au dioxyde de soufre et aux oxydes d’azote est contrôlée en continu et certifiée par un laboratoire accrédité indépendant.
  • Consommations énergétiques. De gros efforts ont été fournis pour diminuer les consommations d’énergie. On note une baisse de 6 % de la consommation d’électricité et une économie de 7 % sur la consommation de gaz. Des seuils à ne pas dépasser sont imposés en fonction de la quantité produite. En ce qui concerne l’eau, elle est réutilisée à 90%. Nous avons atteint l’objectif de rejet 0. De plus, la consommation d’eau a diminuée de 21 %.
  • Contrôle des déchets solides. Une procédure de tri a été instaurée aussi bien au niveau des bureaux (déchets ménagers et papier, cartouche d’encre) qu’au niveau des ateliers en usine dans le but de favoriser le recyclage et le traitement. Compte tenu que les carreaux sont composés de matières naturelles et inertes, ils peuvent naturellement retournés dans la nature. Presque 100% de nos déchets sont recyclés. L’Ecolabel impose au moins 70%.
  • Réinjection des déchets crus dans le process de fabrication. Les carreaux crus cassés ou inutilisables pour la production sont réinjectés dans le process de fabrication. Ils repassent dans l’atomiseur et le broyeur. Plus d’un quart de la formule de production des grès cérame émaillé comprend des déchets crus recyclés. Seule une petite partie des déchets crus ne peut être réinjectée : ce sont les déchets émanant entre autres des dépoussiéreurs parce qu’ils ont été pollués par le fer.

Une nouvelle façon de travailler

La démarche pour obtenir l’Ecolabel a engendré de grandes modifications dans la façon de travailler à l’usine, et a conduit à des analyses et des études fines ainsi que de nombreux essais. C’est un investissement important mais non quantifiable compte tenu du temps et de l’énergie humaine qu’il nécessite. L’ensemble des salariés a été mis à contribution à plusieurs niveaux de l’entreprise. On note aussi que cette étape a aussi été absolument bénéfique pour l’amélioration des conditions de travail des employés.

En conclusion, pour Novoceram, la certification européenne Ecolabel, est avant-tout un engagement concret envers la protection de l’environnement. D’autre part, pour les clients, l’Ecolabel Européen est un moyen de distinguer un produit éco-compatible et de réaliser un acte d’achat consciemment écologique, respectueux du principe de développement durable.

Si vous souhaitez de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter directement.

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